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Soutenance de thèse de Mauve Létang (associée au CEH), mercredi 2 juin 2020 à 14h

Joëlle Smadja, directrice de recherche au CEH, fait partie du jury en tant que rapporteure.

 
 
 
 

Développement local et conservation dans les politiques forestières en Inde et au Népal : mise en perspective des programmes de gestion communautaire dans l’Himalaya
 

présentée par Mauve Létang
Doctorante à Lettres Sorbonne Université - Laboratoire Médiations
et membre associée CEH
 
La soutenance se tiendra le mercredi 2 juin 2020 à 14h, en visioconférence. Pour cela je vous invite à me faire savoir par mail (mauveletang1@gmail.com) votre intention de participer à la soutenance afin que je puisse vous faire parvenir le lien zoom.
 

Membres du jury :
Sarah BENABOU – Chargée de recherche, IRD - IFP
Pierre DÉRIOZ – Maître de conférence, Université d’Avignon (rapporteur)
Frédéric LANDY – Professeur, Université Paris Ouest Nanterre La Défense (directeur de thèse)
Fabien LOCHER – Chargé de recherche, CNRS - EHESS
Isabelle SACAREAU – Professeure, Université de Bordeaux
Olivier SEVIN – Professeur, Sorbonne Université (directeur de thèse)
Joëlle SMADJA – Directrice de recherche, CNRS - CEH (rapporteure)

Résumé de la thèse

Cette thèse s’intéresse aux politiques forestières himalayennes de deux États distincts, l’Inde et le Népal. Depuis les années 1990, la communauté, en tant qu’entité socio-spatiale usagère de ressources, fait l’objet d’une attention particulière et renouvelée dans les programmes forestiers de l’Himalaya. Toutefois, en proposant une généalogie du pouvoir de l’État moderne dans les forêts, cette recherche montre que le concept de gestion communautaire doit être intégré à une reconfiguration plus large et plus longue de l’intervention étatique dans les forêts. Aujourd’hui, la mobilisation et les pratiques de gestion communautaire sont généralement impulsées par des intermédiaires clés : les militants associatifs et les travailleurs sociaux. Ces intermédiaires ont pour corollaire, dans les Annapurna (Népal) comme en Uttarakhand (Inde), de mobiliser le lexique du commun comme horizon politique.

C’est donc à la manière dont ces acteurs et actrices se positionnent entre l’État et les usagers et usagères de la forêt que cette recherche s’intéresse pour analyser les rationalités gouvernementales reposant sur la gestion communautaire des forêts dans l’Himalaya. Par conséquent, cette thèse s’inscrit dans le champ d’étude critique des communs, et analyse les discours et les pratiques du⋅des commun(s) des militants associatifs et des travailleurs sociaux dans leur travail de mise en œuvre des politiques forestières par la distribution des programmes publics. Cette thèse propose alors une analyse de l’État au quotidien, prenant en compte les pratiques concrètes des agents de l’État – ses élus, ses fonctionnaires, ses intermédiaires privés – lui permettant d’opérer son redéploiement à l’échelle locale, au sein de ses administrations et de ses territoires forestiers.

Mots-clés : Himalaya ; état forestier ; gestion communautaire ; foncier forestier ; droit de l’environnement